Et un de plus

Michael venait tout juste de rentrer de mission. Cette journée, - comme les autres d'ailleurs - avait vraiment été éprouvante. Tous les jours; enfin presque, il voyait des horreurs qui s'étaient déroulées dans sa ville, presque sous ses yeux / sous les yeux de la police. Aujourd'hui, il était allé dans un vieil entrepot désafecté après un appel anonyme concernant un "drame". Aujourd'hui il travaillait seul - dieu seul savait où était passé Shawn - et ça lui avait fait bizarre de prendre une voiture sans compagnie. De plus, découvrir de telles scènes n'était jamais très rassurant, et très accomodant. Quand il descendit de la voiture sur le parking, devant la vieille batisse, quelque chose lui dit que c'était bel et bien un drame qui s'était encorepassé dans la "petite" ville. Le soleil tappait sur sa nuque, il entra dans le bâtiment par une ouverture - la porte avait apparemment disparue - et il se retrouva tout d'abord dans l'ombre.

Ses yeux mirent un certain moment à s'habituer et il resta là quelques secondes, à cligner des yeux. Sa vision redevenue normale, il découvrit la scène qui s'étalait devant lui. Un vieil homme - qui était apparemment un SDF - était allongé par terre, baignant dans son sang, le ventre ouvert, et ses entrailles semblant l'entourer comme une chaîne. Michael avait beau être habitué par ce genre de spectacles, il ne put s'empêcher de détourner la tête, un air de dégoût sur le visage. Il appella alors les médecins légistes, et quelques minutes plus tard, un corbillard de la police arriva, emportant le corps. Lui, avait eu tout le temps qu'il lui fallait pour explorer les lieux et regarder tout autour, mais évidemment - et comme d'habitude - il n'y avait aucune trace. Pas d'empreinte, pas d'arme, pas de suspect... Une fois de plus, la malédiction qui semblait s'être abattue sur Phoenix avait encore frappé.

Michael partit alors des lieux, regardant dans son rétroviseur la police scientifique qui tentait - en vain - de trouver des indices grâce à des substances chimiques, et autres merveilles technologiques. Il détourna les yeux et regarda à nouveau devant lui, direction le poste de police : going home. Il arriva enfin devant le si connu poste de police de la ville, et entra à l'intérieur en soupirant, et relevant sa casquette pour essuyer la sueur de son front d'un geste nonchalant de la main. Il se dirigea aussitôt vers son bureau et lança sa casquette dessus, puis il s'assit sur sa chaise. Et voilà, maintenant il ne lui restait plus qu'à faire un rapport de plus dans lequel il expliquerait avec difficulté que le crime commis la nuit dernière ne semblait avoir ni origine, ni coupable, ni raison d'être...

Tyler, lui était - comme la plupart de ses journées - resté assis sur sa chiase de bureau... Au même étage que ses collègues, comme souvent le poste était désert, il y avait tout de même les personnes s'occupant de répondre aux appels au secours ou aux retours des Autorités qui avaient un voleur ou petit délinquant menottes aux poignets. Enfin bon, Tyler avait son coude appuyé sur le bureau, la paume de sa main était posée sur son front tandis que ses yeux étaient posées sur els lignes du dossier qu'il lisait pour la troisième fois, la troisième fois qu'il se mettait à le lire et bien la troisième fois qu'il ne comprenait rien, les rapports de ses collègues étaient intéressants mais sans traces de suspects, il s'en laissait rapidement.... Il lâcha un long soupire puis but la dernière gorgée possibée à avaler dans sa tasse. Reposant celle-ci sur le bureau, il regardait ensuite le rapport du médecin légiste, la photo étant avec décriviait bien les choses et bien sûr, comme toujours, rien ne disait comment et qui aurait pu faire ça...

C'était vraiment trop pour Tyler qui depuis des semaines, ne trouvait rien, se levant de sa chaise, il prit sa tasse de café vide, se dirigeant vers la petite cafét', il rinça sa tasse dans le lavabot avant de se refaire un café, il s'asseya sur le rebord d'une table, attendant qu'il puisse reprendre sa boisson chaude. Il laissa durant cet instant, son regard se poser sur le journal qu'il prit juste après, le survolant, il vit que de nouvelles choses terribles étaient arrivées, on pouvait remarquer que comme souvent, la police n'avait pas encore d'indices, jetant dans un geste d'énervement le jounral sur la table, il reprit sa tasse remplie sortant de la salle... Ce fut alors en retournant vers son bureau qu'il passa à côté du bureau de Michael.. Tiens, il était de retour lui? Il arqua un sourcil puis vint se placer devant lui en buvant une nouvelle gorgée de ce café en lui demandant d'une voix assez froide, comme toujours d'ailleurs, le voyant remplir son rapport

- Je pense que le rapport sera aussi détaillé que les autres... Je pourrai de nouveau lire dans vos dernières lignes que vous n'avez aucune idée de ce qu'il a pu arriver, qu'aucune trace ou aucun objet suspect a été retrouvé proche de la victime, c'est bien ça?

Odrée c'était réveiller ce matin grâce à la superbe alarme de policie qui était passé en trombe dans sa rue. Une fois réveiller, pas maoyen de se rendormir, vous savez ? Alors Odrée, bien malgré elle, c'était lever à 7h du matin, de toute façon son cadran allait sonner dans 30 min, mais elle était au beau milieu d'un songe... qui était rien d'autre qu'un mauvais cauchemar. Très souvent, elle rêvait du moment où elle avait découvert ses parents carbonisés sur leur lit, dans leur maison en feu. Odrée ressentait les mêmes sentiments qu'à ce soir funestre: frustration, soulagement, colère, haine, libération, brûlure... Elle ne s'y habiturait jamais, mais ils faisaient parti de sa vie, de son quotidien. Comme si de rien était, elle s'était lever et s'était préparer pour sa journée. Elle avait besoin d'un article, médriocre, mais d'un article quand même pour son journal. Elle irait fait un tour tout à l'heure au poste de police et voir ce qu'il y avait de nouveau. Jusqu'à là, elle avait encore son temps. Manger, habiller, tout en laissant la radio allumé sur le poste local pour voir s'il y avait du nouveau, mais rien. Quelques meurtres inexpliqués encore et encore...

Lorsqu'elle partie de son studio, il était environ 9h. Elle barra la porte délabré de son studio, mais elle savait que cette bonne vieille porte en bois massif tiendrait le coup aux petits voleurs de quartier. Un sourire à elle-même aux lèvres, elle prit sa motocyclette sport et ce diriegea vers le poste de police, comme elle ce l'était dit plutôt. Odrée n'était pas comme les autres, jeune avec une grande carrière déjà derrière elle, elle ne voulait pas d'un automobile traditionel, elle y allait avec la vitesse et donc une belle moto qu'elle avait acheter cher grâce à ses bonnes années à Paris. La jeune femme avait toujours un sourire mystérieux aux lèvres, on ne savait jamais à quoi elle pouvait bien penser ni à quoi elle pouvait bien sourire, mais les gens atribuaient cela à sa joie de vivre naturelle, mais c'était tout autre chose très souvent. Enfin bref passon, puisque qu'Odrée arrive sur la rue où se trouve ce fameux petit policiariat.

Elle était habitué à rentré dans les endroits interdits du policiariat. Elle n'avait pas peur d'utiliser le mensonge ni l'usage de faux. Aujourd'hui, elle décida de se faire passé pour la remplaçante de la factrice. Elle avait même l'habit chez elle qu'elle avait revêtut le matin avant de venir ici. Facilement, elle obtient ce job et le loisir de se promener partour dans le centre de police pour apporter le courier aux jolis petits policiers, surtout un qu'elle avait vraiment hâte de voir. Elle donna les lettres en odre et arriva finalement au bureau de ce cher Michael. De loin, elle porta son regard sur lui. Elle était vêtu de l'habit de factrice, qui mettait bien en valeur son petit corps de mannequin. Elle porta ses yeux vers perçant vers lui tout en s'approchant. L'endroit était désert, presque. Mis à part de ce Tyler. Arrivé en face des policiers, elle regarda sa pile de lettres en disant:

"Stratford... Stratford..."

Elle releva son regard et lui lança un très beau sourire, c'était sa manière de saluer les gens.

"Tout va comme tu veux aujourd'hui, Stratford ?"

Elle regarda Tyler par la suite des pieds à la tête, en le défiant du regard, mais toujours en le gratifiant de son sublime sourire à faire rougir le soleil.

Même si la joie et la bonne humeur venait d'être apportée par cette jeune femme qui venait de mettre un pied dans le poste de police, c'était pas ce qui allait faire sourire Tyler... Comment vouliez-vous qu'il se mette à sourire si personne ne pouvait faire un rapport qui pourrait les avancer, au pire des cas il n'avait qu'à les licenecier si ils se mettaient à rien faire. Non quand même, il fallait avouer que les agents lui étaient d'une grande utilité, rapide sur les lieux, très pointilleux sur leur travail même si ces temps cela se faisait moins rare, ils savaient quoi faire pour avoir du boulot.... Enfin bon, Tyler, le regard levé vers la jeune femme qui prononça par deux fois le nom de son cher collègue, lui demandant encore si tout allait bien, c'était pas vraiment le moment, déjà que Mich' n'avait pas tellement l'air enchanté de son retour et de remplir un futur.rapport vide, il allait pas sourire à tout bout de champs quoique la jeune femme était peut-être là pour ça...

Tyler la regarda uneseconde fois, lorsque celle-ci se mit à le.. Relooker, oui, elle se mettait à le regarder de haut en bas, elle cherchait quoi là? Le petit renvoi pour qu'elle aille voir ailleurs si il y a pas des lettres à donner? Il la fixa droit dans els yeux, même pas un sourire sur le visage du Tyler, il dit assez séchement

- Désolé, mais Michael a un rapport à terminer… Il est libre dans moins d'une demie-heure, pour l'instant je vous laisse exécuter votre tâche de donner les quelques enveloppes qui vous restent et à patienter...

Poli? Si quand même, il l'avait pas tutoyé, il lui avait expliqué précisément la situation.. Pardon? Sur un ton sec? D'accord mais c'était Tyler, peut-être qu'il avait voulu être gentil sur le coup mais non, on dirait pas.. Il se mit à se reculer et regarda Stratford, lui lançant

- Je te laisse une pause après que tu ais fait ce rapport... Mais pas avant...

Il lui fit un très bref sourire, se retournant sans dire au revoir à la jeune brunette, jeune? Il le savait pas mais elle devait pas être vieille non plus, poussant la porte de son bureau, il s'asseya dans son fauteuil et se remit au travail, le café en main... Encore une journée ennuyeuse qui reprenait son cours